Le fournil

La ferme abrite un fournil, dans lequel officient Jean Marie et François, qui fabriquent avec la farine de la ferme des pains au levain, cuits au feu de bois, et bien d’autres gourmandises !

Jean-Marie – JM le pain

http://jmlepain.free.fr/

Un p’tit virage à 180 degrés… Afin de ne pas finir mes jours dans un bureau, à tripoter tranquillement un clavier pour ‘usiner’ des camions, j’ai décidé un jour de passer d’un cambouis virtuel à de la farine concrète !

Juste du ‘vrai’ pain, un brin plus sympa que des suites d’octets sans âme ou de baguettes mécanisées par centaines… Le plaisir aussi de rencontrer les consommateurs, échanger sur leurs remarques et/ou encouragements. Sans le sentiment d’appartenance à une énorme entreprise qui décide un peu tout à ma place.

 Et puis cette envie de vivre plus près de la terre, chouette, dans une ferme en plus ! Pouvoir partager un bout de quotidien de ceux qui font pousser le blé et le fromage, belle aventure… Voilà ! !

François – Boulange&Baluchon

https://www.boulangeetbaluchon.fr/

J’ai été élevé dans une famille où j’ai toujours vu faire le pain, avec de la farine bio que l’on allait chercher dans un moulin qui fonctionnait à la force hydraulique. A l’époque ce n’était pas courant, le bio était complètement marginal.

Faire du pain, c’est une part de mon enfance, des valeurs qui m’ont été transmises.

Le pain c’est aussi la base de notre alimentation, il existe sous des formes variées dans de très nombreuses cultures, c’est un extraordinaire trait d’union entre les hommes.

A la suite d’un parcours de plus 35 ans dans l’éducation populaire et l’économie sociale et solidaire, A l’heure où certains pensent à la retraite, J’ai décidé de mettre la main à la pâte, pour faire du pain et de faire vivre concrètement ces valeurs humanistes, de solidarité, d’engagement pour une société plus juste et démocratique.

Fin 2019, je mets en place mon projet de reconversion, devenir boulanger bio acteur d’un écosystème local, 8 mois de formation en alternance dans une boulangerie qui ne travaille qu’au levain naturel.

Grâce à une connaissance, je viens au festival de la ferme et j’y rencontre Jean-Marie. On se recroise lors de la foire bio de Pélussin, on discute, on échange nos coordonnées. Quelques mois plus tard Jean-Marie me sollicite pour le remplacer durant ses vacances d’été, ce que je fais bien volontiers.

Le CAP en poche, je décide de me lancer. Je recherche alors un lieu ou produire avait du sens, un lieu où l’on partage l’envie de faire ensemble, d’être cohérent dans le respect de la nature, de l’homme. J’intègre la coopérative du GRAP qui défend les mêmes valeurs que moi et assez naturellement, je recontacte l’équipe de la ferme pour voir s’il y a possibilité de venir boulanger une ou deux journées par semaine.

Lors de mon passage l’été précédent, j’avais bien compris que l’équipe était également porteuse des valeurs qui me sont chère. C’est comme cela que je suis arrivé à la ferme il y a un an et demi.