Une ferme diversifiée
Depuis 2015 nous avons repris la ferme de la Combe Bernard, pour la rebaptiser la ferme du Contrevent en 2023. Nous travaillons en agriculture biologique depuis notre installation.
70ha permettent de nourrir une quinzaine de vaches, une quarantaine de chèvres, des bœufs et des cochons et de produire du blé pour la farine.
Le rendez vous incontournable : le vendredi de 16 à19h pour la vente à la ferme où d’autres producteurs bio nous rejoignent.
Manger bio, pour votre santé, pour défendre une agriculture locale faisant vivre les paysan.nes : C’est facile, c’est le vendredi !




Nos produits
Retrouvez nos produits chaque vendredi à la ferme de 16h à 19h et le pain le mercredi matin à Beaurepaire
Le vendredi de 16 à19h, c’est aussi le moment où vous pouvez venir voir les animaux et nous rencontrer. Il y a du monde à la vente et du monde au soins des animaux qui échangeront avec vous avec plaisir. Nous accueillons aussi sur ce créneau d’autres fermes bio qui viennent compléter la gamme pour vous proposer un vrai marché BIO à la ferme !

Plus de détails sur nos produits sur cette page

Notre ambition, vous nourrir en cohérence avec notre environnement
Nous sommes attachés à produire de la nourriture saine en cohérence avec les principes de l’Agriculture Biologique et Paysanne. Vivre de notre travail, en respectant les sols, les animaux et nos rythmes.
Sur nos parcelles nous avons des céréales pour faire de la farine puis du pain et des prairies qui servent à l’alimentation des chèvres et des vaches. Nous transformons sur la ferme le lait en fromages et les céréales en farine et pain. La fromagerie et la meunerie produisent également des déchets (petit lait et son) qui alimentent les cochons.
Une ferme diversifiée, une aventure collective
Pour s’en occuper, travailler les parcelles et transformer les produits nous avons besoin d’être 5 personnes. Nous produisons des fromages, de la farine, du pain et de la viande. Nous travaillons en agriculture biologique, ce qui signifie que nous ne traitons pas nos cultures et que nous n’utilisons pas d’engrais chimique. Ainsi la présence d’animaux nous permet de fertiliser nos cultures.

Rachel, paysanne depuis 2015, créatrice de la ferme, travaille surtout à la fromagerie et la commercialisation.
Lionel, paysan depuis 2016, gère les cultures, la meunerie et l’élevage de vaches et de porcs

Nous embauchons régulièrement des salariés pour compléter l’équipe et accueillons beaucoup de stagiaires espérant ainsi donner envi de se lancer dans ce beau métier.

- Débat loi Duplomb
Début juillet 2025 je lance un appel à réponse!!!
Un besoin de créer du lien, d’affûter nos arguments, d’oser le débat ! Et de transformer mon désarroi de voir l’agriculture s’industrialiser encore et encore…
Quelques éléments de contexte :
1/ mardi 8 juillet 2025 la Loi duplomb, dernière loi agricole, a été adoptée à l’assemblée sans débat.
2/ Comme beaucoup d’associations citoyennes, nous pensons qu’une autre orientation agricole est possible, demandant un courage politique énorme et demandant d’organiser la société autour des humains plutôt qu’autour des lobbys. Mais les lobbys ont tellement de temps pour affûter leurs arguments et convaincre nos députés. Ils ont les médias, des gens dont c’est le travail…
Alors que nous on moissonne…
3/ moi, un peu provocatrice, j’ai envoyé à nos députés une vidéo d’une jeune agricultrice caricaturant les députés qui ont voté pour cette loi.
(Sur Instagram « la table de gaya » pour les plus connectés !!)
4/ Notre députée m’a répondue. (Réponse ci dessous) Et je l’en remercie énormément car ça lance cet appel à débat ! Ça lance ce besoin de mettre en mots des réponses, d’interroger le monde.
Je propose que nous répondions ensemble, vous qui vous nourrissez des produits de la ferme ou qui êtes en lien avec cette ferme d’une façon ou d’une autre.
Alors à vos plumes !
Je suis tellement curieuse de connaitre vos avis, de voir comment vous les mettez en mots pour répondre à nos élus,
Curieuse de savoir si vous prendrez le temps de vous demandez ce que vous en pensez,
et curieuse de savoir si vous nous le partagerez.
Nous mangeons tous, nous vivons sur le même sol, partageons la même eau, le même climat, la même biodiversité. Nous sommes tous concernés par cette loi, et pouvons donc donner notre avis.
Envoyez-moi vos plus belles réponses : opposées, en accord, longues, courtes, argumentées, interrogatives, poétiques, comiques, musicales, écrites, filmées …
Par mail, sur les réseaux, ou même en lettre manuscrite amenée au marché ou tout autre forme… que répondriez-vous à ces arguments ?
Je mettrai les réponses sur une page de notre site internet que je vous partagerai, je mettrai les pépites sur nos réseaux sociaux, je trouverai bien une façon de partager ce qui sortira de cet appel à plumes.
Au plaisir de vous accueillir demain à la ferme
Au plaisir de connaître ce que vous allez répondre !!
Rachel
Réponse de Mme Dezarnau, députée d’Isère :
« Bonjour !
Je comprends vos inquiétudes, mais permettez-moi d’apporter quelques éléments de clarification.
L’acétamipride n’a jamais été interdit pour des raisons sanitaires : l’ANSES ne lui a jamais retiré son autorisation, et l’EFSA l’a même réapprouvé. Aujourd’hui, il est autorisé dans tous les autres pays de l’Union.
Ce que la France a fait, c’est s’imposer une surtransposition, en voulant être plus vertueuse que les autres, mais au détriment de nos propres filières. Résultat : une concurrence déloyale, des productions fragilisées, et une perte de souveraineté alimentaire. Ce n’est pas le principe de précaution qui s’applique ici, car les données scientifiques sont claires.
Concrètement, si rien n’est fait, certaines filières risquent de disparaître, comme celle de la noisette, ou même des productions emblématiques comme les fraises ou
le kiwi. Et nous finirions par importer ces mêmes produits, traités avec l’acétamipride ailleurs, avec en plus une empreinte carbone plus lourde. C’est un non-sens.
La mesure votée est très encadrée : elle ne concernera que les situations de blocage, pour une durée limitée à trois ans, avec un avis systématique de l’ANSES et d’un conseil de surveillance. Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi, mais de trouver des solutions pragmatiques et responsables.
Ce vote, c’est un choix de confiance dans la science, de cohérence européenne, et surtout de soutien à nos agriculteurs.
En espérant pouvoir en discuter avec vous
Bien à vous,
Sylvie Dezarnaud »
A vos plumes …
Nous avons reçu beaucoup de réponses ! C’est réconfortant ce besoin de débat, ces avis qui se partagent. En voici quelques uns. Certains sont en colère, cyniques, diplomates, directes… tous portant une part de notre humanité à écouter !
Je les laisse tel quels. L’objectif était de partager entre nous, de prendre les avis des uns, des autres ! UN ÉNORME MERCI !
BRAVO MA RACHEL JE SUIS DE TOUT CŒUR AVEC VOTRE ENGAGEMENT ! Reine
Coucou,
Moi je parle pas aux c.. Ça les instruit. Une fois le cadre du débat posé on peut rigoler des éléments de langage à deux balles du gouvernement… Je lis dans les rapports de l’Anses et l’efsa que notre molécule est cancérigène et qu’il faut baisser la dose, la bonne affaire. J’aimerais bien connaître le gars qui défini la dose au doigt mouillé…on ne parle pas de l’effet cocktail mais si on rentre la dedans va falloir tout interdire donc va pour une p’tite dose ça nous fera un cancer du bras droit…
Du coup pourquoi le fait-on ? pour sauver des filières, ah oui voilà un argument qu’il est bon !!! notamment si elles sont « emblématiques » : la noisette ah oui y a une filière en France ? Nom de Zeus ch’ avais pas sont forts au gouvernement il nous ouvrent vraiment les yeux sur la réalité !!!? Le kiwi, la fraise et les melons au mon dieu c’est fini les apéro avec les produits nos petits paysans ? Mais pourquoi on parle pas des betteraviers qu’ils ont les principaux utilisateurs c’est moins vendeur d’expliquer que c’est pour produire du bio éthanol cancérigène ?
Et pendant ce temps on retire des crédits à la filière bio… Faut croire qu’il y a des filières qui méritent mieux d’être sauvées que d’autres… Mais bon on pourra toujours dire que » importer des produits bio, avec en plus une empreinte carbone plus lourde. C’est un non-sens. » Et donc c’est mieux de bouffer des produits non bio plein d’acétamipride locale et bien française. On aura au moins un cancer bien de chez nous.
Ce vote c’est un vote de confiance dans la science… Donc les scientifiques qui mettent en doute la non toxicité de l’acetamipride (qui ont d’ailleurs à l’époque servi à son interdiction) ne sont pas des scientifiques… Mais nos députés et sénateurs comme notre président sont tous des « épidémiologistes » de génie. Ils se sont juste trompés y a quelques années comme avec Didier Raoult, mais cette fois ils se feront pas avoir, ah non !
Ce vote c’est un vote de cohérence européenne. Ah oui la même Europe qui demande à faire respecter les directives cadre sur l’eau, les oiseaux, les objectifs bio que la France s’astreint à ne pas atteindre pour pouvoir payer des amendes astronomiques qui nous coûte un pognon de dingue mais montre notre soutien sans faille et volontaire au budget européen. Mais bon on aura un cancer non remboursé par la sécu pour faire face au manque de financement…
Ce vote est un vote de soutien à nos agriculteurs ah oui lesquels ? Ceux qui sont déjà gavés de prime PAC ? Les compétitifs qui vont pouvoir faire de la noisette pour Nutella ? La bonne blague de répétition on parle pas des gros betteraviers de la Beauce et de Picardie pied et main liés à l’agro industrie dont le patron n’est autre que le patron de la FNSEA, CQFD…Bref je suis toujours plus en colère et désespéré mais bon faut bien qu’il y ait des choses qui ne changent pas ! A bientôt dans une manif d’éco terroristes !
Bises auvergnates
Nicolas
Merci Rachel pour cet appel.
Pour ma part je mettrais les arguments suivants :
L’environnement (climat, biodiversité ne sont pas les seuls à souffrir). La société entière est déprimée par manque de confiance en l’avenir par manque d’espérance, de perspective. Dans ce contexte le populisme et les régimes autoritaires guettent nos démocraties. Pourtant des voies sont possibles :
Comme dans les autres secteurs d’activités de la société, (habitat, industrie, pêche…) l’agriculture doit revoir les critères qui permettent les décisions : le premier critère ne doit plus être l’économique. Par exemple, vous dites que sans produit chimique, la filière fraise en France est morte. La société « Terre adélice » qui produit sorbets et glaces s’approvisionne en local et a recréé des filières locales en particulier de production de fraises en agriculture biologique. Effectivement le prix d’achat local et bio est plus important. Mais avez-vous chiffré le coût de la destruction du vivant, des subventions accordées aux cultures industrielles. Ce faisant le coût du bio devient compétitif et surtout cela redonne du sens au travail de tous les acteurs de la filière.
Dans les entreprises, qu’elles soient industrielles ou agricoles, le critère économique ne doit pas être le premier critère. Le résultat économique est une conséquence d’un travail de qualité, qui a du sens et qui alors est réalisé par des acteurs motivés. Mon expérience de chef d’entreprise (Terre adélice en Ardèche) m’ont convaincu de cela : redonner du sens au travail et ne pas faire de concessions sur la qualité. Les résultats économiques suivent alors.
Il est effectif que la filière agricole souffre, mais ce n’est pas en pérennisant une organisation qui a créé cet état que l’on va s’en sortir. Il faut accompagner la transition et aider les structures à adopter un nouveau modèle. Accepter peut-être temporairement de payer plus chère les productions agricoles, que les acteurs puissent en vivre, abandonner les subventions à l’agriculture intensive, prendre en compte le respect du vivant… Redonner du souffle et une espérance au monde agricole.
D’autre part, je voudrais attirer votre attention sur une étude économique « L’injuste prix de notre alimentation » (Civam, Solidarités paysans, Fédération française des diabétiques) qui met en lumière qu’il y a la place économiquement pour une transition vers une alimentation de qualité. Accompagnons cette transition, tout le monde sera gagnant, les acteurs du monde agricole, la société démocratique en danger, la planète.
Merci de répondre à nos courriers et de prendre en compte nos préoccupations. Merci de prendre en compte l’avis des « sans voix » qui sont de peu de poids face aux puissants économiquement (je pense au député Duplomd et aux lobbies qui le soutiennent). Merci de bien vouloir nous représenter et merci de votre engagement.
Xavier Rousselle
Bonjour Rachel,
Voici deux articles du canard enchaîné qui peuvent vous intéresser.
En fait, cette loi Duplomb favorise l’agriculture productiviste et la « mal-bouffe » avec le nutella dont on sait qu’il favorise l’obésité des enfants.
Quand la députée parle du soutien aux agriculteurs, on retrouve les éléments de langage du lobby des grands producteurs céréalier et betteraviers (dont certains sont encartés à la FNSEA).
Et dans tout ce beau langage, comment sont considérés les apiculteurs dont la production est essentielle pour diminuer l’importation de « miel » frelatés (chinois, entr’autres) ?
Je pensais, naïvement peut-être, que c’étaient aussi des agriculteurs.
Pas un mot sur eux ni sur les abeilles essentielles à la pollinisation.
En serons nous réduits, comme en Chine, à pallier la disparition des abeilles en pollinisant à la plume ?
Bien cordialement
François
Quelle consternation !
Les pesticides interdits depuis 2018 autorisés à nouveau.
L’argument de leur non toxicité ne tient pas : tous les scientifiques assurent qu’ils sont cancérigènes, perturbateurs endocriniens, reprotoxiques.
« D’autres européens l’utilisent et ce serait défavoriser nos paysans que de laisser cette interdiction française. » nous oppose-t-on
Contre-argumentaire
– D’abord, ce serait protéger les paysans que de maintenir cette non utilisation. Ils sont les premiers exposés.
Ce serait une occasion de développer un savoir-faire français de qualité, et sain. Cette autorisation fait croire que nos paysans sont incompétents, et qu’ils ne savent pas travailler sans ces produits. Or il existe tout un savoir faire qui demande, certes une réorganisation de la filière paysanne, mais qui serait respectueuse de la santé des paysans, et des personnes qu’ils souhaitent nourrir, et également respectueuse de tout l’écosystème.
Mme la député de l’Isère s’inquiète de la destruction de certaine filière. Une filière délétère, ce n’est vraiment pas grave si on la démantèle et qu’on développe d’autres formes de filière : la filière bio crée de l’emploi si on lui permet de se développer.
Nous avons démantelé la filière amiante, et trouver d’autres alternatives, nous sommes capables de développer d’autres filières.
Le problème est que le choix s’est fait par une vision financière et à court terme uniquement. Seuls les intérêts financiers de quelques uns ont pesé dans la balance, mais aucunement dans une vision globale (coût de la destruction de l’environnement, coût des soins de santé lié aux pesticides etc).
– Ensuite cette décision interroge sur le plan de la Santé Publique. Le silence assourdissant de notre ministre de la santé (qui était député sur cette même circonscription avant de prendre son poste) est une preuve que le volet prévention ne se développe pas en France.
Prévenir les cancers, les troubles endocriniens, les troubles de la fertilité, ne sont pas dans les priorités du ministère de la santé.
Notre ministre, lui même médecin aime le curatif qui fait augmenter le PIB. Il s’est permis de présenter son plan cancer, en même temps que sa non intervention sur l’utilisation des pesticides toxiques.
Nous avons entendu, lors de l’épidémie que la santé n’a pas de prix, mais elle en a bien un puisqu’on refuse de faire des efforts financiers pour la prévention et aider au développement d’une agriculture qui permet de se nourrir sainement.
Là encore on préfère les contrats financiers (accord sur le phosphate marocain concentré en cadnium) plutôt que de contractualiser dans des régions nordiques plus saines quant à la concentration de cadnium.
– Cette décision peut mettre en danger d’autres filières agricoles qui ont besoin des pollinisateurs pour se développer, et que nous pouvons voir diminuer, et même s’éteindre.
– Tout le monde est concerné, mais la population est peu écoutée.
Alors la population doit agir : le boycott des produits utilisant les pesticides permettraient d’orienter l’agriculture autrement.
Bien sûr cette alimentation est plus chère sur le marché, mais cela est dû à quoi ? L’agriculteur qui achète des grandes parcelles et des pesticides est subventionné pour nous fournir cette nourriture qui empoisonne. L’agriculteur bio, est beaucoup moins subventionné, et emploie plus d’ouvrier agricole, ou s’associe, mais n’a pas de subvention a hauteur de cet engagement. Mais la cause principale est que dans les supermarchés la marge pris par les magasin est de 4 à 6 fois plus importante que pour les aliments non bio. C’est scandaleux ! Les grands magasins vous empêchent de manger bio en se faisant des super- marges.
Boycottons aussi ces grands magasins et essayons de trouver de la vente directe.
On voit que des décisions politiques permettraient de réguler cela.
C’est une solution pour manger moins, et mieux : ce qui est très bon pour la santé. Mais notre production cherche à faire du chiffre : à nous vendre des aliments sur-salés, sur-sucrés, sur gras qui rapportent de l’argent. La filière agro-alimentaire ne cherche pas à nous nourrir bien, elle cherche à faire du bénéfice et 1/4 de la nourriture est jetée, et par conséquent parfois des bêtes tuées pour rien.
Il faut repenser la filière alimentaire : répondre à nos besoins et non au besoin de faire de l’argent et réguler cette filière.
Je ne suis pas politicienne pour savoir comment le faire, mais je pense que c’est possible.
En développant les filières courtes, biologiques, et en éduquant la population aux besoins alimentaires. En développant des allocations destinées à l’alimentation saine.
Mais en tant que citoyen-ne, nous pouvons orienter notre façon de se nourrir. Accepter de rééquilibrer notre budget. L’alimentation est parfois le poste d’ajustement pour diminuer les dépenses d’un ménage. Cela ne devrait pas, une allocation dédiée à l’alimentation pourrait être crée pour être sûr que chaque enfant, chaque ménage mange sainement. Comme nous sommes sûrs de pouvoir être soigné, nous pourrions être sûrs de pourvoir bien manger. La nourriture peut être un des meilleurs outils pour améliorer notre santé.
La variable d’ajustement devrait être ailleurs (écran: est-il nécessaire que chaque membre d’une famille ait son écran, est-il nécessaire de changer les téléphones si souvent)… d’autres filières destructrices, mais on pourrait en écrire encore et encore…
Regardez et jouissez de la nature, manger sainement, protégez les autres,
la sobriété heureuse existe ! Honte à la loi Duplomb
Odile
Bonsoir,
Il me semble intéressant de connaître le vote de Mme Dezarnau (pour, contre, abstention) car, visiblement, lorsqu’on regarde les votes par député, cette dame n’apparaît pas.
Est-ce un oubli du site consulté ?
Était-elle absente ?
Pourquoi ne pas avoir voté ?
Concernant sa réponse – très vertueuse – sur la position de la France vis à vis des autres pays de l’UE, le rôle de l’Europe n’aurait-il pas dû être d’interdire fermement ces substances dangereuses (pour l’humain et la biodiversité) dans tous les pays ? ….
De quoi interroger Mme Dezarnau !
Bonne soirée.
Bien cordialement.
Brigitte
Bonjour Rachel
J ai lu la réponse de notre incompétente députée qui pense comme beaucoup à sa carrière politique et son intérêt personnel… elle vient de rentrer dans la cour des grands, il ne fait pas froisser et se mettre en opposition avec les autres pantins !
C’est exactement ce que j’explique aux enfants, que certains individus sont prêts à nous empoisonner pour gagner encore plus d’argent…
Les exemples ne manquent pas
Sa réponse est tellement méprisante par rapport à la vue sur cette planète ! Et tellement pas courageux ! Au lieu de se battre au niveau européen pour que les autres changent leur modèles agricoles et bien on rétrograde en dépit de la Vie en général !
Elle s’est fait bien manipuler en parlant de survie de certaines filières , pour lutter à Armes égales avec les autres pays européens ! On tire vers le bas encore plus ! L’argent et l’appât du gain
Avec l’influence constante des lobby qui dictent comment on doit vivre respirer et manger ! Ils gèrent tout et les grandes décisions de l’état !
Je suis écœuré par cette attitude, de toute façon en tant qu’élu je n’ai cessé d’être déçu par l’être humain qui détient un semblant de pouvoir car ils vont tous aller au même endroit que nous autres.
J’ai du mal à écrire quelque chose de cohérent, désolé
Je nous sens en danger et je suis inquiet pour nos enfants ! Au plus on va dans le mur et plus on accélère !
Je vous embrasse
François
Salut Rachel, bien vu d’envoyer au député, sa réponse est conventionnelle ds le mouv de la fnsea. Sauver une filière est un argument léger , le revenu et les prix minimums sont la base, à lui rapeler. Tu nous diras stp tes retours. Bises maud
- Marché tout l’été
Bonjour,
Cet été le marché bio à la ferme continue chaque vendredi de 16 à 19h. L’occasion de faire un tour dans la ferme à la rencontre des vaches chèvres et cochons, et de passer un peu de temps avec vos paysans préférés qui adorent finir la semaine avec vous !
Comme chaque vendredi des produits bio et locaux : légumes, fruits, pains, fromages, œufs… La base !
Ce vendredi nous aurons de la viande de porc et charcuterie.
Marco sera là avec sa bière.
Les melons sont arrivés mûrs exactement comme il faut, de Marie Pierre.
Les tomates sont aussi là ! Avec aubergines courgettes… Du jardin de Franck.
De quoi bien profiter de l’été !
Les commandes de pain sont à faire par mail à gaec@lafermeducontrevent.fr
Pour être sûr d’en avoir !
Et quelques nouvelles de cet été à la ferme.
Nous sommes encore en recherche de main d’œuvre sur la ferme. En attendant de trouver des paysans, nous travaillons avec des salariés, certains contrats se finissent en septembre, nous cherchons la relève, des perles rares, avec cette envie de partager sa vie avec les animaux : les vaches, les chèvres, les cochons et … les humains !
Nous faisons grandir notre confiance en la vie. Vous ne pouvez pas savoir le nombre de fois où l’on se dit « On verra bien ! »
Et c’est vrai finalement dans la vie, ça ne sert à rien de trop prévoir, ça ne se passe jamais comme prévu !
Cette ferme avec plein d’activités obligent à être au moins 4 ou 5. Et on aime toutes ces activités qui se complètent, on aime cette logique. Faire du blé, la base de notre culture, avoir des animaux pour le fumier et traire pour que leur production nous fasse vivre, transformer et vendre ce qu’on produit…
D’une simplicité exigeante !
Et la nécessité de collaboration humaine fait aussi partie de l’intérêt de cette histoire.
Au jour le jour tout continue, il faut toujours nourrir les animaux, traire, fromager, boulanger et vendre chaque semaine. Puis il y a les temps qui n’arrivent qu’une fois dans l’année. En ce moment c’est le temps des moissons ! Il y 9 mois on semait, et vient le temps de voir le résultat de ces semis. Entre-temps, ça n’a été qu’observations impuissantes et pleines d’espérance ! Cette semaine nous moissonnons le blé pour tous vos pains de l’année prochaine. Chaque pain c’est 5m² de blé…
On a repris cette ferme pour cette danse indispensable à la vie humaine, pour nourrir nos corps en interrogeant chaque jour la vie et en la célébrant !
Un pas après l’autre, l’histoire de la ferme continue et merci énormément d’en faire partie !
Au plaisir de vous accueillir à la ferme
Rachel
- Nos vœux pour 2025
Bonjour
Cette année encore, le rendez-vous incontournable du vendredi de 16H à 19H à la ferme pour le marché bio continue !
Dès vendredi nous aurons les premiers cochons de 2025, de quoi faire des choucroutes, des potées, etc … des plats qui réchauffent, on en a besoin.
Vous pouvez commander le pain par mail avant demain midi, (en mettant bien « commande » en titre) gaec@lafermeducontrevent.fr
Il y aura Marco vendredi avec sa bière.
Pas de légumes ni de fruits cette semaine, ils reviennent la semaine prochaine.
2025 ! Cette année l’alphabet recommence au début pour nommer nos veaux ! Nous donnerons des prénoms en A.
Un symbole de recommencement qui nous va bien. Même si l’équipe tourne ces temps-ci, il y a toujours cet élan de vivre avec les animaux, de cultiver nos terres dans le respect de l’environnement pour produire à manger en transformant en fromages et pains et de faire équipe, d’apprendre toujours mieux à vivre ensemble. Alors j’espère pour 2025 des bons fromages, du bons pains, de la viande de temps en temps, une belle équipe et toujours un tas de clients épatants pour s’en nourrir !
De notre hiver mouvementé, je puise encore quelques vœux : je vous souhaite de trouver la joie dans les « Je ne sais pas » de la vie, de savoir danser avec les incertitudes. De trouver cette confiance en la vie pour lui sourire malgré les déceptions, les attentes et de ne pas rajouter par-dessus une couche d’inquiétudes, de peurs inutiles.
Je vous souhaite de savourer chaque instant.
La vie est mouvement, c’est même la seule certitude de la vie : son impermanence !
Et nous espérons aussi une impermanence des politiques agricoles ! Depuis aujourd’hui et jusque fin janvier, tous les agriculteurs peuvent voter pour les représentants aux chambres d’agriculture. En fonction des résultats à ces élections, l’oreille du ministre de l’agriculture écoute plus ou moins les propositions.
Alors si vous êtes paysans votez !! C’est en ligne, c’est facile.
Et si vous mangez des produits paysans, vous pouvez engager des discussions avec les paysans pour faire voter. Seuls les agriculteurs votent mais les conséquences sont dans les assiettes de tout le monde !
Une petite vidéo sur ce qu’on en pense ICI
Et du contenu sur les propositions de la confédération paysanne ICI
Au plaisir de vous accueillir chaque vendredi de 2025 à la ferme
Rachel